Les marchés respirent de mieux en mieux : le bombardement israélien d'objectifs militaires en Iran la nuit dernière avait provoqué un gros coup de stress (Tokyo perdait jusqu'à -4%, le VIX flambait au-delà de 21, le baril de pétrole grimpait jusque vers 90,75$ sur le Brent) mais la 'riposte immédiate et massive' promise par Téhéran n'a pas eu lieu, les médias tentent de minimiser l'affaire, la Chine et les Etats Unis appellent au calme (ce qui est très différent d'exprimer une 'condamnation') et tout semble se dérouler comme dimanche dernier où les 2 camps (Iran ou Israël/Etats Unis) tentent de minimiser l'incident, les médis occidentaux se montrant plus que discrets sur cet 'incident' (qui constitue un vrai 'casus belli').
La Bourse de Paris qui avait débuté la séance en repli de -1% ce vendredi matin (CAC40 sous les 7.950) est repassée dans le vert (+0,15% vers 8.30Pts), de telle sorte que la semaine se solde par un score nul et vierge).
Nitons que 100% de la hausse du CAC40 ce vendredi est imputable à la hausse de +4,7% de l'Oréal.
Il y avait effectivement de quoi opter pour le 'risk-off' face à la multiplication des tensions géopolitiques et à la remontée des taux américains... mais le 'VIX' est retombé de 21 vers 18,30, le pétrole 'Brent' retombe sous 87$, le Dollar -traditionnel refuge en cas de tensions géopolitiques- s'effrite de -0,25% vers 1,0670 contre l'Euro... et Wall Street semble simplement un peu indécis (contre -0,8% en préouverture ce matin).
Les indices US évoluent en ordre dispersé avec un S&P500 à -0,2% à 5.000 'tout rond' (6ème séance de repli consécutif et -3,5% cette semaine), le Nasdaq cède -0,5% (soit -4% cette semaine, la pire depuis octobre dernier) mais le Dow Jones progresse symétriquement d'environ +0,5% vers 37.950.


La sérénité qui semble revenue en quelques heures se solde par un regain de tension du côté du marché obligataire américain (qui ne fait plus office de refuge cet après-midi) : le rendement des bons du Trésor américain, qui avaient légèrement reflué ce matin, repartent à la hausse avec un dix ans qui remonte à 4,63%, son plus haut niveau depuis le mois de novembre, le '2 ans' continue de flirter avec les 5,00% (à 4,9700%).
Côté Europe, nos OAT (+2Pts) termine la semaine à leur pire niveau depuis fin novembre à 3,0210%, idem pour les Bunds allemands avec +2Pts à 2,5130%, les BTP italiens prenant +4Pts à 3,9060 (soit +18Pts sur la semaine).

Hier soir, Netflix a dévoilé des résultats trimestriels conformes aux attentes, mais le titre chutait de 5% en cotations avant-Bourse après l'annonce de l'abandon de la publication des chiffres des nouveaux abonnés dans ses comptes trimestriels à compter de 2025.

A Paris, Le groupe de services Sodexo publie au titre de son premier semestre comptable (clos fin février) un résultat net ajusté des activités poursuivies en hausse de 46,3% à 496 millions d'euros, et une marge d'exploitation en amélioration de 40 points de base à 5,1%.

A l'occasion de sa publication semestrielle, Pluxee (+6,2%) indique relever ses objectifs annuels pour viser une croissance organique du chiffre d'affaires entre 15 et 17%, ainsi qu'une marge d'EBITDA récurrent à au moins 35% à taux constants. La société -issue d'une scission récente de Sodexo- a réalisé un résultat net en repli de 25,6% à 68 millions d'euros au titre de son premier semestre comptable.

Tout en réitérant sa position 'neutre' sur L'Oréal (+4,8%), UBS relève son objectif de cours de 460 à 467 euros, une nouvelle cible qui recèle un potentiel de hausse de 10% pour l'action du numéro un mondial des cosmétiques. Le groupe a annoncé hier soir un chiffre d'affaires de 11,24 milliards d'euros sur les trois premiers mois, en hausse de + 8,3 % en publié.


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