Technip Energies a enregistré une hausse de 8% de son chiffre d'affaires au premier trimestre et a dépassé les prévisions de commandes jeudi, grâce à une forte demande pour des projets de capture du carbone et d'usines de gaz électrifiées.

Le bénéfice récurrent ajusté avant intérêts et impôts (EBIT) a augmenté de 3% à 110,7 millions d'euros sur un chiffre d'affaires de 1,52 milliard d'euros, a déclaré la société française d'infrastructures et de technologies.

Ses prises de commandes ajustées de 849,9 millions d'euros ont dépassé les 682 millions d'euros attendus par les analystes dans le cadre d'un consensus compilé par l'entreprise.

Cela a porté son carnet de commandes à 15,26 milliards d'euros (16,35 milliards de dollars).

"Les prises de commandes ont surtout concerné le captage et le stockage du carbone, ainsi que la consultance sur toute cette infrastructure", a déclaré le directeur financier Bruno Vibert lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes, ajoutant qu'il y avait également eu "une forte activité dans tout ce qui concerne le carburant d'aviation durable".

Arnaud Pieton, PDG, a déclaré que les prises de commandes étaient "nettement supérieures au chiffre d'affaires du segment" pour sa division Technologie, Produits et Services (TPS).

Le chiffre d'affaires ajusté de la division TPS a augmenté de 5 % pour atteindre 475,3 millions d'euros.

L'action Technip Energies était en baisse de 2,7% à 21,64 euros à 1104 GMT, en ligne avec ses pairs du secteur.

La société a réitéré ses objectifs pour 2024 en annonçant un EBIT entre 7 et 7,5% pour un chiffre d'affaires de 6,1-6,6 milliards d'euros.

Ses perspectives "témoignent de résultats solides avec une vision réaliste de la transition énergétique", a écrit Jamie Franklin, analyste actions chez Jefferies, dans une note d'investissement.

La semaine dernière, Technip Energies a remporté un contrat auprès de TotalEnergies et OQ pour la construction d'une usine de gaz naturel liquéfié (GNL) fonctionnant à l'énergie solaire, dont le chiffre d'affaires devrait se situer entre 500 millions et 1 milliard d'euros.

Au début de l'année, l'entreprise a été sélectionnée pour concevoir un projet de captage et de stockage du CO2 pour la plus grande usine de valorisation énergétique des déchets de Grande-Bretagne et pour commencer à travailler sur l'usine de GNL Ruwais d'ADNOC aux Émirats arabes unis.