Digérant les données sur l'inflation américaine légèrement supérieures aux attentes aux Etats-Unis, qui devraient pousser la Fed à attendre encore avant de baisser ses taux d'intérêt, les places financières font preuve de volatilité depuis quelques séances, réagissant également à la saison des résultats qui bat son plein.
Concernant les trimestriels, on est a mi-parcours. 46% des sociétés du S&P500 ont pour le moment publié leurs résultats pour le premier trimestre 2024 et 77% d’entre elles ont dépassé les attentes en termes de bénéfice net par action. Ce dernier est en moyenne supérieur de 8.4% aux estimations. Les analystes tablent désormais sur une hausse de 3.5% des bénéfices au premier trimestre. Les services de communication, les technologies de l'information et la consommation discrétionnaire tirent pour le moment leur épingle du jeu, tandis que la santé, l'énergie et les matériaux annoncent des bénéfices en baisse. 

Sur un mois certaines composantes du CAC40 se démarquent. Total engrange 9.1%, Renault 5.7%, Crédit Agricole 5.3% et Unibail 5.2% tandis que Dassault Systèmes perd 8.6%, Edenred 8.5%, Kering 8.4%, Airbus 7.1%, Stellantis 5.8% et LVMH 5..6%. 

Graphiquement, le CAC40 demeure en phase de consolidation horizontale depuis plusieurs séances, ne montrant pour le moment pas de réel signe de faiblesse. Il faudra attendre la sortie des 7929/8205 points en clôture pour renouer avec une dynamique affirmée. Les opérateurs devraient continuer à scruter les résultats de sociétés et les prochaines données macroéconomiques pour tenter de déceler le calendrier de baisse de taux.